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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 14:52

Tu étais notre mentor, notre guide

Maintenant, il ne reste qu’un grand vide.

Tu t’asseyais, malgré ton rang

Avec nous, sur le même banc.

Ta générosité, ton humanisme et ta modestie

Avaient touché le cœur de nombreux amis.

Tu voulais, de chacun, soulager les peines

Sans amertume, sans violence et sans haine.

Tu avais le cœur sur la main,

Pourtant il t’a trahi…. Fichu destin !

Comment ne pas repenser

A tout ce que tu as donné.

Comment surmonter ce lourd chagrin ?

Comment consoler les tiens ?

Juste en écoutant encore une fois

Le son de ta belle voix :

« Hé, ho ! En bas les Arcanty’s

Ici avec J.F., on a repris les exercices !

Alors, chantez, chantez, mes amis

Pour ne pas que l’on sombre dans l’oubli. »

N’aie pas peur, Jean-François

On n’est pas prêts de t’oublier ici-bas !

Garde nous une place au Paradis,

Nous te garderons dans nos cœurs meurtris.

Colette

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22 août 2015 6 22 /08 /août /2015 15:05

En ce temps-là,

Point de feugnat !

L’été est bien entamé

Il faut sans tarder faucher les blés

Il y a toute la famille

Avec à la main, la faucille.

Y a même les cousins,

Les amis, les voisins.

Dans un geste sans cesse répété

Les hommes fauchent les épis dorés,

Leurs efforts rythmés par le sifflement de la faux

Tandis que la sueur coule sur leur peau.

Les minots ramassent les gerbes coupées

Les fagotent et sur la meule vont les entasser.

Bientôt, quand le soleil aura tout séché

Le battage au fléau va commencer…

Il faut séparer la paille du bon grain

Pour remplir les greniers et faire du bon pain.

La moisson est terminée

Le bœuf tire le tombereau bien chargé,

Il faut maintenant engranger.

Les hommes bien fatigués

Quittent leurs lourds sabots

Déplient leur douloureux dos,

Et s’en vont goûter au repas qui les attend

Préparé avec amour par les mamans.

La saison fut belle

Que l’an prochain la renouvelle,

Apportant pour aujourd’hui et demain

De quoi apaiser leur faim.

Colette - Août 2015

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 14:32

Il allait se coucher,

Pour enfin profiter

D’une nuit agréable

Et d’un rêve gracieux,

Pour nier l’exécrable,

Qui le laissait honteux.

 

Il se mit sous ses draps,

Tout-à-coup repensa ;

A sa belle aventure

A sa journée passée,

A sa vie de gavroche

Et aussi à aimer.

 

Il s’endormit vite,

Car un rêve n’attend pas.

Surtout quand il est beau.

Maintenant il gravite

Autour d’un grand amas,

D’idées et de gros mots.

Un cheval s’avance,

Puis d’un coup lui lance

Un regard très triste

Pour montrer la piste.

Son rêve de cavalier,

Peut se réaliser.

Mais le cheval eut peur,

De manquer son trajet,

Et d’avoir le malheur

D’être le plus mauvais.

L’enfant le soulageât,

Malgré son très jeune âge,

Il le chevauchera.

 

Et la course débuta,

Le chevalier charmant

Les princesses des rangs

Elles criaient : « Ho là la !

Mais qu’il est courageux

Et aussi surprenant ! »

Puis Il se réveilla,

Tout confus et gêné

Il n’a pas salué

Son ami le cheval

Il le retrouvera,

Dans une autre bohème

Et lui parlera,

Dans la langue du poème.  

                                                                Matthias, 20 0ctobre 2014

                                                                  Poèmes de la nuit

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 18:45

Là-haut, en équilibre sur son fil

Avance à petits pas le funambule.

Comme la vie… c’est difficile

Pourtant jamais il ne recule.

Elle croyait tout avoir

Elle croyait tout savoir

Mais elle a découvert

Que son cœur était un désert.

Le funambule

La foudre a frappé à sa porte

Dans sa tête c’est la cohue,

Car Cupidon lui apporte

Un sentiment jusque-là inconnu.

Au début, c’est un jeu, une facétie

Mais très vite en elle cela grandit.

Elle ne peut plus partir

Elle voudrait rester

Pour pouvoir lui dire

Qu’elle commence à l’aimer !

Le funambule

Tout remettre en question

Pour cet homme, cette passion

Qui lui fait tant découvrir,

En un mot, la fait revivre.

Faire table rase du passé

Sans pour autant l’oublier

N’en garder que les bons souvenirs

Et se tourner en confiance vers l’avenir.

Ce fut moi, C’est elle.

L’amour m’a donné des ailes

J’ai osé le grand pas.

Le bonheur vaut bien des sacrifices

Quand il n’est pas qu’artifice.

La fortune sourit aux audacieux

Alors osons pour être heureux !

Colette mai 2014

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:26

etoile27.gifPourquoi nous font-elles rêver ?                                            
Pourquoi nous font-elles penser ?
Pourquoi nous font-elles peur ?
Pourquoi nous font-elles fondre en pleurs ?

C’est ainsi qu’elles le sont
C’est ainsi qu’elles le font
Ces astres qui vivent
Pour nous raconter leurs histoires indécises

C’est une merveille, c’est un espoir
P
our les familles, les amis sans confiance
Elles sont de vrais amusoires
Quand on les voit qui dansent.. 

Mais pourquoi sont-elles loin ?
Pourquoi on ne peut les toucher ?
Ce serait tellement bien
Si on pouvait les manger !

E
lles sont comme des bonbons
Qui se mangent sans fin
Elles ont cet air mignon
Qu’on les mangerait sans faim. 

C’est alors qu’une nuit
Une étoile voyage,
Et peut-être qu’elle s’ennuie,
Alors, elle file. 

C’est une étoile filante
Qui dirige l’impossible
Elle réalise toutes les attentes
Et fait des rêves, des possibles. 

Pourquoi les étoiles ?
Parce que sans elles
Toutes les peintures sur les toiles
Seraient surement résiduelles.

 

etoiles3.jpg                                   Matthias DURAND, « Poèmes de la nuit »

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 11:16

Ce fut un matin,
Que tant et si bien,
On essayait de voir le soleil
Mais il n’était pas l’heure de son réveil.

C
e fut un midi,
Où finalement l’espoir inouï
Du retour du soleil était démarré
Il était à son apogée.

Ce fut un après-midi                                                                                     lune d'hiver
L
e moment du coucher était langui
Il se coucha et céda sa place
Au grand astre de la nuit.

Ce fut un soir,
Où la lune était céans
Où l’amour et l’espoir
Se reflétaient dans les astres filants. 

Ce fut une journée,
Qui pour autant
Avait tant et si bien caché
L’astre luminescent .

                                                                                                                                   

 Matthias DURAND, « Poèmes de la nuit ».

 

 

 

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:47

Il est là

Partout

Ici et là

En nous

Dans la faune

Et la flore

Il est rouge,  jaune

Argent et or

C’est un espoir

Une mélodie

Une mémoire

Et une magie

Je pense que vous et moi

Pensons à la même chose

Une chose non pas

Mais un trésor

C’est un trésor tellement précieux

Que la vie est retirée

S’il est ôté

 

                                                               Qu’est-ce donc ?

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Matthias Durand, 30 Décembre 2013

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 20:55

                       sablier.png

Laissons le temps au temps

Disait grand-maman.

Oui mais, maintenant…

Je n’ai plus le temps !

 

Avant, quand j’étais enfant

Je disais, en regardant les grands :

Oh ! j’ai bien le temps !

C’était il y a longtemps.

 

Le temps a passé

Les années ont défilé

Souvent je répondais à mes enfants :

Plus tard… je n’ai pas le temps !

 

Mais , parfois, plus tard

C’est trop tard,

Car le temps perdu

Ne se rattrape plus.

 

Et pourtant ….

Tout n’est que recommencement.

Il y a la douceur du printemps,

En été, le beau temps

En automne, la pluie, le vent : drôle de temps

Et l’hiver ? Vous m’en direz tant !

 

Mais là, franchement

Je n’ai plus le temps.

Il me faut vite achever ce roman

Avant que ma mémoire ne fiche le camp…

                        Définitivement !

 

 

 

 

Colette – Réflexions sur le temps

Décembre 2013

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 17:34

Petite foule dense autour de mon corps s'endormant,
Douceur immense pour ce départ  imminent
Peint aux couleurs de l'artifice
De bleus et de  roses lisses. 
Visages tendres souriez en chuchotant
Et sans le moindre tourment
Fêtez mon enterrement.

Si difficile était le chemin
Quand j’ai dû lâcher votre main.
Ne pleurez pas mon absence
Souvenez-vous de mon enfance.

J’ai  seulement souhaité
Partir avant les miens
Pour ne pas hériter
De leur flamme qui s'éteint
Et m'en aller
En gardant le sentiment
Qu'ils vivront éternellement.

Qu'ils fassent que la nuit soit claire
Comme aux feux de la Saint-Jean,
Que leurs yeux soient grands ouverts
Pour fêter mon enterrement.

Père et mère, ma sœur si fière,
Je vous aime puissamment
N'adresser aucune prière
Où que j'aille je vous attends.
La poussière
Vit hors du temps.

Il faut rester à la lumièreenfant battu 1
Dansez, buvez en me berçant,
Que je vous aime en m'endormant.


 
                                                                                  Pour Jean disparu tragiquement le 27/09/2013 
Colette – avec des extraits adaptés  de D. Balavoine

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:57
Pour nous, tu n’es pas partie,IMGP1058
Tu es simplement entrée au paradis.
Et là, tu vas tenir ton plus beau rôle :
Tu vas nous surveiller et ce sera très drôle,
Car lorsque nous aurons des “ratés”
Je suis sure que  tu viendras nous souffler !”
Comment pourrait-il en être autrement
Le théâtre te tient depuis si longtemps !

Tu y es venue en douce,
Dès mille neuf cent quatre-vingt-douze.
Tu as dévoilé un tel talent
Pendant plus de vingt ans.

Avec les Téméraires, on fêtait ton anniversaire
Pour nous, tu resteras toujours notre « petite mère »,
Comment oublier ta jeunesse éternelle
Même déguisée, tu étais la plus belle.

Et quand tu poussais la chansonnette
La salle entière était en fête.
Tu faisais vibrer les planches
A chaque fois, le samedi ou le dimanche
En mini-jupe, en S.D.F., ou en lady
Tu ne comptais que des amis.

Nous allons garder de toi un merveilleux souvenir,
Plein de joies et de fous-rires.
Alors, là-haut, prépare nous la scène :
Un jour nous t’y rejoindrons
Et ensemble nous jouerons
L’ultime pièce où tu seras notre reine.


En hommage à Alice, la doyenne des Téméraires
Troupe théâtrale dont je fais partie. Alice nous a quittés le 13 Août 2013
Colette
 
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